Politics

Hassan Hami
20 March 2024

En géopolitique : Le prétexte qui devient une doctrine d’Etat détruit l’Etat (Partie II)

Photo shows King Mohammed VI, France President Emmanuel Macron, Spain PM Pedro Sanchez and Algeria President Abdelmadjid Tebboune
Photo shows King Mohammed VI, France President Emmanuel Macron, Spain PM Pedro Sanchez and Algeria President Abdelmadjid Tebboune

Et la France donc ! Pourquoi adopte-elle- un langage ambigu au sujet de la question du
Sahara ? Un peu d’histoire ne fait mal à personne. Tout d’abord, le stratagème de la conclusion
de deux accords à la veille de l’indépendance du Maroc n’a pas fonctionné comme escompté. 
Les  premiers à la Celle Saint-Cloud en novembre, 1955. Les  deuxièmes à Aix-les-Bains en
mars 1956.
Les historiens ont du pain sur la planche pour y découvrir des faits qui peuvent ne pas
faire plaisir à tout le monde. Ensuite, l’esprit revanchard de la France à l’égard du Maroc et de la
Tunisie pour avoir soutenu la résistance algérienne, notamment à la veille de l’organisation du
référendum d’autodétermination de 1962, ayant conduit à l’indépendance conditionnelle de
l’Algérie.
L’esprit revanchard a été celui de soutenir à distance le principe consensuel de
l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation qui a permis à l’Algérie -et à d’autres
colonies françaises en Afrique- d’hériter des territoires qui ne leur appartenaient pas avant la
colonisation. La France ne pouvait se permettre de perdre ses intérêts et son influence dans ces
pays. Elle en avait la garde en vertu de la répartition des rôles consentie entre superpuissances et
puissances européennes intermédiaires au début et tout au long de la deuxième moitié du XXe
siècle.
La perception française n’a pas changé. Bien qu’il n’ait pas de preuve sur le fait que la
France ait soutenu ouvertement la position de l’Espagne au sujet du Sahara -dit espagnol- à la
veille de la signature de l’Accord de Madrid en 1975, comme elle l’ avait fait en 1958, cela
n’empêche pas de considérer le plan SAD comme une position qui allait à l’encontre du Maroc.

La chèvre et le chou face au réchauffement géopolitique

En effet, selon ce plan, deux entités non concernées par l’histoire de la région allaient se
voir attribuer des parcelles du territoire : l’Algérie et le Polisario. Pire encore, le Polisario allait
bénéficier du statut de ‘’Mouvement de libération nationale’’, alors que des mouvances dans des
territoires français d’outre-mer se faisaient refuser cette qualité.

La France a toujours joué sur le registre factice de la nécessité de maintenir un équilibre
raisonnable entre le Maroc et l’Algérie. En réalité, la France veillait au grain pour que le contrôle
de l’Algérie, en vertu de l’accord d’Evian signé en mars 1962, ne fût pas lâché. Et c’est cette
même attitude qu’adopte Paris, notamment après la reconnaissance américaine de la souveraineté
du Maroc sur ses provinces du Sud marocain (une expression d’ailleurs inventée par le président
Jacques Chirac en 2001).
Une attitude qui est montée d’un cran, au lendemain de la saccade des appuis à la
proposition d’autonomie manifestée par des membres importants au sein de l’Union européenne,
dont l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique pour ne citer que ces pays. Ils sont quatorze pays sur
les vingt-sept et aucun ne soutient la position algérienne, malgré l’impair commis par la
République d’Irlande, il y a deux semaines.
Maintenant, quoi de neuf après les signes de réchauffement relatif constatés ces deux
derniers mois ? Y aurait-il un changement dans la position de neutralité affichée favorable au
statu quo souhaité par  l’Algérie ?
La visite du chef de la diplomatie française à Rabat a reçu des interprétations aussi
pertinentes que dérisoires. Pour une lecture hâtive, ‘’Laisser le temps au temps’’ semble avoir été
le seul constat plausible. La déclaration du ministre français, bien qu’améliorée par rapport aux
déclarations précédentes depuis quelques mois, a laissé tout le monde sur sa faim.
Seuls des romantiques ou des néophytes en politique et en géopolitique auraient pu
s’attendre à un revirement spectaculaire dans la position française. En fait, dans l’état actuel des
choses, certains centres de décision en France, digèrent encore mal la reconnaissance américaine
de la marocanité du Sahara.
Quand des responsables français disent que depuis 2007, la France a été le premier pays
européen, à avoir soutenu la proposition marocaine d’autonomie, ils s’interdisent de dire ‘’dans
le cadre de la souveraineté marocaine’’. Ils n’osent pas aller plus loin. Ils ne sont pas encore
préparés psychologiquement.  
Si la France fait un pas timide en avant, c’est parce qu’elle voit son influence rétrécir
comme peau de chagrin un peu partout dans le monde, notamment en Afrique, au Moyen-Orient
et même en Europe. Elle n’arrive pas non plus à se remettre du coup de massue reçu de la part de
l’Australie qui a renoncé en 2021 au contrat d’une valeur de 34 milliards d’euros pour
l’acquisition de sous-marins français en faveur des États-Unis et du Royaume-Uni dans le cadre
du Partenariat trilatéral de sécurité pour la région indopacifique.
La France cherche à monter dans le train en marche. Elle le fait nonchalamment. Elle
constate que les pays qui ont reconnu totalement ou adopté une position favorable à la
souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud sont en train de ramasser les dividendes. Elle
fait un pas en avant et recule deux en arrière.
Pourtant, certains observateurs sont tentés de trouver des arguments provisoires à la
diplomatie française. Paris aurait besoin du temps. On ne peut pas s’attendre à ce que ceux qui

avaient été la cheville ouvrière contre les intérêts du Maroc en Europe, notamment au sein du
Parlement européen, fassent comme si de rien n’était.
Par ailleurs, oser rompre l’équilibre de puissance au Maghreb en faveur du Maroc au
détriment des autres pays, notamment l’Algérie et la Tunisie serait un pari risqué. Le Maroc ne
devrait pas être la Turquie du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne. C’est le discours qui avait
prévalu justement en Allemagne et en Espagne de 2017 à 2021 avant que ces deux pays ne
réalisent qu’ils doivent sortir de la zone confortable au sujet du Sahara.
Sur ce registre, certains centres de décision en France ont toujours fait de la carte
algérienne un fonds de commerce à des fins de politique intérieure. C’est dans cet esprit qu’il
faut comprendre les appels demandant l’abrogation de la loi de 1968 sur les privilèges accordés
aux Algériens vivant en France ou ceux de renvoyer aux calendes grecques la question de la
rente mémorielle.
Des centres de décision français sont conscients de la capacité de nuisance de l’Algérie
qui dispose de relais importants en France. Opérer un changement radical défavorable dans l’état
actuel des choses serait suicidaire dans la mesure où le pays traverse une situation politique,
économique et sociale difficile. 

Le Maroc n’attend pas que les autres avancent : il avance

En somme, ces centres de décision demandent au Maroc de patienter un peu pendant que
la France prépare le terrain à ‘’une décision avancée’’ sur la question du conflit régional au sujet
du Sahara. Une demande que le Maroc rejette, car depuis les années 1970, il est victime d’un
harcèlement diplomatico-militaire algérien sans précédent dans l’histoire post-décolonisation. On
peut y ajouter ‘’avec la complicité ou la bénédiction’’ de certains milieux français (et européens)
qui ne sont pas en odeur de sainteté avec les institutions marocaines.
Le Maroc a fait tellement de concessions qu’il n’en peut plus. Il a certes le vent en poupe.
Tant mieux ! Il a gagné la guerre du Sahara. Pourtant, il continue de tendre la main à tous ceux
qui auront compris que les temps où ils lui donnaient du fil à retordre sont désormais révolus.
La France devrait comprendre que : Un, le Maroc est sérieux au sujet de la
conditionnalité de son partenariat avec ses amis et ses relations avec ses adversaires au sujet de
ses provinces du Sud.
Deux : Il incombe à la France d’expliquer, si ce n’est pas trop tard, aux dirigeants
algériens que leurs agissements, en vertu de la conditionnalité scellée par les Accords d’Evian,
doivent cesser. Ils doivent également comprendre que nuire au Maroc est désormais contre les
intérêts de la France au Maghreb et en Afrique subsaharienne.
Trois : Le Maroc n’entend pas substituer à la France un quelconque pays, fût-il une
puissance aussi importante que les États-Unis, la Chine ou la Russie. Le Maroc est soucieux de
maintenir des relations saines avec tous les pays, pourvu qu’ils comprennent la nature
existentielle de la question du Sahara pour tous les Marocains. Les États-Unis et l’Espagne l’ont

compris. Ils ont surtout compris que le Maroc n’a jamais eu d’intention belliqueuse contre ses
voisins.
En effet, le Maroc fait de la gestion du temps son sacerdoce. Il l’a prouvé en récupérant,
depuis 1958, l’une après l’autre des parcelles de son territoire. Il a surtout réussi à maintenir la
forme monarchique de ses institutions malgré les contraintes de l’accord d’Algerisas de 1906 et
du traité instituant le protectorat en 1912.
 Les historiens peuvent toujours épiloguer sur le degré de souveraineté ou pas laissé au
Maroc jusqu’à l’indépendance en 1956. Tout comme ils peuvent déchiffrer les archives sur le
système des capitulations. Toutefois, une chose est certaine : l’État marocain, qui remonte à
quatorze siècles, n’a pas disparu.
Les historiens, surtout ceux épris de l’ethnologie coloniale, sont muets sur le fait (ou
insoucieux de) que l’histoire contemporaine du Maroc a été jonchée de périodes où la culture du
complot courait dans les salons européens avec des complicités à l’intérieur.
Les années 1960 ont été celles de la reconstruction de l’État face à l’adversité nourrie par
des forces soucieuses, selon des perceptions dichotomiques, de gagner la bataille grâce à des
soutiens extérieurs en Occident et en Orient.
Les années 1970 ont été celles de la découverte que le Maroc ne pouvait gagner la
bataille de la reconstruction sans la jonction des efforts et la fédération de tous sur la forme
institutionnelle du pays. Cela avait fait peur à des milieux bénéficiaires de l’incohérence
politique qui avait prévalu de 1959 à 1970.
Les années 1980-1990 ont été celles de la confirmation de la pérennité des institutions et
de l’échec des fauteurs de troubles à cultiver davantage la perception de la prétendue minorité du
pays et de son incapacité à se prendre en charge.
Les années 2000 ont été et demeurent celles de la conscience et de la confiance du Maroc
en ses valeurs et en ses moyens pour émerger et continuer à se construire en conséquence. Pour
ce faire, il a persévéré à tendre la main. Tout d’abord, en direction de l’Algérie, malgré sa volte-
face au sujet de l’accord sur les frontières signé en 1972. Ensuite, vis-à-vis des Sahraouis
marocains, dont la plupart a soit regagné le Maroc, soit élu domicile en Mauritanie ou en Europe.
Les observateurs avertis se souviennent de l’audience accordée par le roi Hassan II à une
délégation du Polisario en janvier 1989 pour écouter leurs doléances et entrevoir une solution qui
leur permettrait de défendre leur thèse dans le cadre de la souveraineté marocaine.
Une audience vite écourtée quand le chargé des intérêts à l’Ambassade d’Algérie à Rabat
a sommé la délégation du Polisario de quitter manu militari le Maroc. L’audience a eu lieu à la
veille du Sommet maghrébin ayant débouché sur la création en février 1989 de l’Union du
Maghreb arabe à Marrakech.

Durant les années 2000, l’Algérie a fait fi de la bonne intention du Maroc qui, depuis
1999, date de l’arrivée d’Abdelaziz Bouteflika au pouvoir, nourrissait l’espoir que ce dernier, fin
connaisseur des péripéties de l’affaire du Sahara, puisse aider à faire tourner la page des
hostilités stériles et envisager, de bonne foi, de parvenir à une solution réaliste de la question du
Sahara.
 Non seulement, c’était sans compter avec le véto de l’institution militaire algérienne,
mais aussi le président Bouteflika ne trouvait rien de mieux que de promouvoir l’idée du partage
que son pays, au même titre que le Maroc et le Polisario, avait rejetée en 1979.
En conséquence, tout en continuant de tendre la main, le Maroc décide de prendre les
devants. Il propose un Plan d’autonomie et accule l’Algérie, comme il l’avait fait en 1981, à
Nairobi, à entrer en contradiction avec ses principes soi-disant sacrés d’autodétermination et de
défense des droits des peuples à disposer d’eux et ses divagations impériales – puisque le pays
n’avait jamais existé en tant qu’entité indépendante avant 1962.
Depuis 2007, la suite est connue de tous les experts et connaisseurs des réalités
géopolitiques au Maghreb. L’option ‘’référendum’’ est enterrée définitivement bien avant cette
date à la suite de l’échec des Plans Baker I  et II proposés en 2000-2003 sans jamais aller plus
loin. 
Par ailleurs, les manœuvres algériennes enregistrent un temps d’arrêt, à la suite de
l’éclosion de ce qui a été appelé ‘’Printemps arabe’’. Des pays sombrent dans l’instabilité et des
dirigeants sont soufflés par le tourbillon des transitions politiques laborieuses. L’Algérie y
échappe de justesse.
Le Maroc fait un pas de plus dans la consolidation du processus démocratique, dont la
Constitution adoptée en 2011 est la démonstration la plus éloquente. Il coupe l’herbe sous les
pieds de ses détracteurs qui avaient fait des droits de l’Homme un fonds de commerce et ceux
qui les avaient utilisés pour le faire chanter. Ils ont tous échoué à le mettre à genou.
Depuis 2014-2015, la carte des droits de l’Homme et de l’exploitation des richesses du
Sahara n’apporte plus rien à ceux qui la détiennent. Le retour du Maroc au sein de l’Union
africaine en 2017 porte le coup de grâce à ses adversaires. Les rapports de force changent. Le
Maroc récolte les fruits d’une cinquantaine de visites royales effectuées dans plus de vingt-cinq
pays africains qui se sont étalées sur une période de vingt ans. La messe est dite.  
Le Maroc gagne surtout en crédibilité. Les Africains se rendent compte que depuis deux
décennies au moins, le Maroc adopte une politique africaine basée sur le codéveloppement,
l’approche gagnant-gagnant et la non-ingérence dans les affaires intérieures. Mieux, le Maroc a
joué les bons offices dans de nombreux conflits avec une discrétion remarquable.
Ce faisant, le Maroc est désormais accepté en tant que partenaire dans le sens le plus
large du terme. Les investissements marocains en Afrique sont chiffrés à plusieurs millions de
dollars et les entreprises marocaines sont présentes dans plusieurs secteurs, y compris dans les
domaines de l’infrastructure, de l’agriculture, des mines, des banques, des assurances  etc.

Cette dynamique dérange. Si bien que certains pays au Maghreb et en Europe ont fait
cause commune pour battre en brèche l’avancée du Maroc en Afrique. Ils ont échoué. Ce qui
nous ramène à la série de questions que nous avions posées plus haut. L’une des questions qui
mérite d’être posée encore une fois se rapporte au bilan des pays qui ont eu le courage et
l’intelligence de reconnaitre la souveraineté du Maroc sur le Sahara.
  Ces pays-là sont aux anges. Ils croient en les potentialités de ce pays et foncent sur la
voie de la consolidation de leur partenariat avec lui. Les États-Unis en premier lieu, mais cela
n’est pas une surprise ; le Maroc a toujours été un partenaire fiable et équitable de Washington.
L’Allemagne, les Pays-Bas et surtout l’Espagne ont suivi, et ils gagnent au change.
Des observations et des commentaires supplémentaires s’imposent. Un : Tous ceux qui
croient que les pays sérieux comme les États-Unis ou l’Espagne vont un jour revenir, quelle que
soit la formule par laquelle ils se sont exprimés,  sur leur reconnaissance de la marocanité des
provinces du Sud sont soit myopes, soit de sacrés abrutis.
Deux : Tous ceux qui pensent que la position ambiguë de la France exprimée encore une
fois lors de la visite de  Stéphane Séjourné, ministre des Affaires étrangères, pourrait être
clarifiée – et même aller plus loin, si une visite officielle du Chef de l’État français au Maroc était
programmée – ne connaissent rien à la complexité du système décisionnel en France. La pratique
du patronage et de l’emprise de ce qui est appelé ‘’l’État profond’’ est toujours de rigueur pour ce
qui est de la gestion des relations difficiles entre le Maroc et l’Algérie.
Trois : Tous ceux qui désespèrent de voir la France se réconcilier avec l’esprit des
Lumières et être au rendez-vous de l’histoire pour rendre justice au Maroc, ne perdent rien pour
attendre. Car la France comprend plus que jamais que l’atermoiement n’est plus une option. Elle
doit trancher, quitte à s’aliéner ou réconforter l’un ou l’autre des protagonistes, le Maroc ou
l’Algérie. Une décision tombera plus tôt que ne le laisserait prévoir le plus pessimiste des
pessimistes.
Quatre : Tous ceux qui pensent que le Maroc perçoit sa politique étrangère en termes de
hiérarchie des acteurs, quand ses intérêts vitaux sont en jeu, ne comprennent rien à la structure
mentale de ses décideurs et à la culture politique des Marocains.
Quoi encore ? Je n’ai pas réservé de place au Polisario. Normal, car celui qui se démène
partout pour promouvoir la thèse du séparatisme est l’Algérie. Hormis quelques sorties de
certains de ses dirigeants, le mouvement brille par son absence. La plupart de ses membres est
désormais convaincue que le rêve d’une ‘’entité indépendante au Sahara’’ n’a jamais été aussi
lointain.
Preuve en est qu’au lendemain de la visite du chef de la diplomatie française à Rabat, la
secrétaire générale du Quai d’Orsay a été reçue à Alger dans le cadre des consultations politiques
entre l’Algérie et la France. Certains commentateurs y ont perçu une volonté de la France de
clarifier sa position de soutien au Plan d’autonomie marocain, notamment l’expression ‘’la
nature existentielle’’ de la question du Sahara pour le Maroc ou celle ‘’ il est temps d’avancer’’.

D’autres y ont vu une tentative de préparer la visite, deux fois reportée, du président
Abdelmajid Tebboune à Paris. Ce dernier a besoin de la bénédiction de Paris pour damer le pion
à ceux au sein de l’institution militaire qui chercheraient, peut-être, à ne pas valider son
aspiration à un deuxième mandat.
Une troisième catégorie, moins nombreuse, estime que la France aurait mis les
responsables algériens au courant de leur décision future au sujet du Sahara marocain. Cette
interprétation est moins plausible dans la mesure où une décision de telle ampleur est
généralement communiquée par d’autres canaux liés à la planification politique et sécuritaire.
Or, à l’occasion de la visite de la secrétaire générale au Quai d’Orsay, ses interlocuteurs
algériens ont avoué que la question du Sahara est une question tout aussi ‘’existentielle’’ pour
l’Algérie. Ils auraient déconseillé à la France d’adopter une position analogue à l’Espagne. Des
conseils sous forme de menace, comme seuls les décideurs algériens en sont maitres – et surtout
maître-chanteurs. Ils brassent du vent.
Et le Polisario dans tout cela ? Vogue la galère.

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